RDC : le secrétaire général adjoint de l’UDPS relâché

En arrière plan, le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani et ses collaborateurs ce 21/07/2011 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le secrétaire général adjoint chargé des questions administratives de l’Union pour la démocratique et le progrès social (UDPS), Jean-Marie Vianney Kabukanyi, a été libéré dans la soirée de lundi 30 juillet. L’information est confirmée par le secrétaire général intérimaire de ce parti d’opposition, Bruno Mavungu.

Jean-Marie Vianney Kabukanyi, accusé de détention illégale d’armes, a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche 29 juillet vers 23h45 à son domicile, avec son frère, par des éléments de la Police nationale congolaise (PNC), selon un communiqué de l’UDPS.

Il a d’abord été amené à l’Agence nationale de renseignements (ANR) avant d’être transféré à la légion nationale de la Police d’intervention rapide (PIR), a affirmé le chargé de communication de l’UDPS, Augustin Kabuya.

Il a qualifié cette arrestation de « scénario » de la part du pouvoir en place.

« Ce sont des montages. Vous le savez, comment ça se passe ici chez nous. Quand on veut arrêter un homme politique, on crée toujours des scénarios. Ils nous ont laissé entendre que le secrétaire général détenait des armes de guerre chez lui et quand ils [les policiers] ont vérifié ils se sont rendus compte qu’il n’y avait rien », a ajouté augustin Kabuya.

Le commissaire général de la PNC, le général Charles Bisengimana, dit avoir reçu le rapport de ce dossier ce lundi. D’après lui, il appartient à l’ANR de se prononcer sur ce dossier. Le service des renseignements s’est refusé de tout commentaire.

A l’annonce de l’arrivée de la ministre française à la Francophonie, Yamina Benguigui, Jean-Marie Vianney Kabukanyi a conduit une délégation de son parti à l’ambassade de France à Kinshasa où ils ont déposé une pétition réclamant la délocalisation du XIVe sommet de la Francophonie, au risque de “légitimer” le pouvoir de Kabila.

Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle de 2011 et président de l’UDPS a toujours contesté la victoire de Joseph Kabila.

A l’issue de sa visite à Kinshasa, Yamina Benguigui a déclaré qu’à part une ou deux personnes, la majorité des opposants congolais ne lui ont pas demandé l’annulation du sommet de la Francophonie qui doit se tenir dans la capitale congolaise en octobre prochain.

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