ACP : « Nouveau gouvernement : l’Informateur s’active pour des « conclusions finales »

Les chefs des partis et regroupements politiques de la République démocratique du Congo identifiés comme « coalition majoritaire » ont été conviés à se présenter dès lundi, auprès de l’Informateur en vue de tirer des conclusions finales attendues par le Chef de l’Etat, a indiqué un communiqué de son bureau reçu dimanche par l’Agence congolaise de presse (ACP)

« J’invite les responsables des partis et regroupements politiques formellement identifiés de la coalition majoritaire à des entretiens qui aboutiront aux conclusions finales à transmettre au chef de l’Etat », a-t-on lu dans le communiqué signé par Augustin Kabuya, l’Informateur.

Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de la seconde mission lui confiée par le chef de l’Etat, en vue d’apporter des éléments structurants   destinés à faciliter la conclusion d’un accord de gouvernement entre les membres de la coalition majoritaire, « sur la composition du gouvernement » et sur les objectifs programmatiques qu’ils se fixent, a précisé le communiqué.

Et AfricaNews de commenter à ce sujet : « Le stress monte parmi les sociétaires de l’Union sacrée ».

Le tabloïd explique que dans l’attente de la nomination très prochaine d’un nouveau Premier ministre puis d’un nouveau gouvernement en République Démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi et son informateur, Augustin Kabuya, reconduit à son poste après un premier bail d’un mois, entretiennent le suspense.

Pour ce journal, si le Chef de l’Etat n’a pas encore envoyé un signal public à ce propos, l’Informateur a eu à s’exprimer à ce sujet le 10 mars, se contentant d’indiquer que le Premier ministre proviendrait de l’UDPS alors que certains membres de son propre entourage caressaient le rêve de le voir personnellement succéder à Sama Lukonde.

Dans un autre registre, Forum des AS rapporte que dans un communiqué l’ONG  ACBGJ,  une organisation regroupant des avocats, magistrats et des juristes d’entreprises, condamnent  les déclarations politiques, des propos discourtois, injurieux et calomnieux à l’endroit de la Cour constitutionnelle et ses hauts magistrats ayant siégé en matière des contentieux des élections du 20 décembre 2023. L’ACBGJ, qui dit suivre avec attention l’évolution du traitement, par les juridictions congolaises et spécialement la Cour constitutionnelle, des dossiers des requêtes en contestation des résultats des législatives nationales tels que proclamés le 14 janvier 2024 par la Centrale électorale, salue le travail abattu par la Haute Cour.  Dans le même document, l’ONG conseille à la Cour d’éviter de faire de la rectification de l’erreur matérielle un nouveau degré de juridiction. Elle invite le président de la Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la magistrature d’assurer l’indépendance des juges et surtout leur l’impartialité qui risque d’être mise à rude épreuve par la pression politique, affaiblissant tout son sens d’objectivité.

D’après La Tempête des Tropiques, l’ONG ACBGJ s’oppose aussi aux « menaces» dont sont victimes les juges de la part des partis et regroupements politiques après les arrêts du 12 mars 2024. De ce qui précède, cette structure félicite le gouvernement pour les moyens mis à la disposition de la Cour afin de travailler en toute indépendance. Elle félicite également la Cour constitutionnelle pour le travail abattu dans le délai et dans la transparence, conclut le quotidien.