Le nouveau président de la Fédération nationale congolaise de judo (Fenacoju), Léopold Abibo Lomalisa, s’engage à éradiquer la délinquance juvénile qui gangrène le milieu de ce sport de combat à travers le pays. Il a annoncé sa décision, samedi 5 juillet, au cours d’un entretien avec Radio Okapi.
«Le judo professionnel n’existant pas encore en RDC, nous avons décidé de lutter contre la déliquance en inscrivant les judokas à l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) afin que chacun apprenne le métier de son choix», a affirmé Léopold Abibo.
Il a indiqué qu’à Kinshasa, ce projet bénéficie de l’appui du gouverneur André Kimbuta Yango qui, selon lui, a accepté de supporter les frais de transports mensuels pour les judokas dont 300 sont déjà inscrits pour cette formation.
Le président de la Fenacoju a précisé que ce projet revêt un caractère national et il sera exécuté dans les villes du pays, où l’INPP est implanté.
Pour relever le niveau de judo en RDC, Léopold Abibo a promis d’initier, avec l’appui des responsables de l’arbitrage de l’Union africaine de judo (UAJ), des séminaires en faveurs des judokas et entraîneurs de judo.
Pas de bicéphalisme
Léopold Abibo a par ailleurs indiqué qu’il n’y a pas de bicéphalisme à la tête de la Fenacoju comme distillent certains medias. Il précise que son comité avait remporté les élections, organisées en mars dernier, par le Comité olympique congolais (COC) en présence des délégués du ministère de la Jeunesse et Sports. La fédération des fédérations avait reconnu ce comité dans sa correspondance adressée, en juin dernier, au secrétaire général de l’Union africaine de judo (UA J) dont une copie est parvenue à Radio Okapi.
Léopold Abibo Lomalisa pilote ce nouveau comité de la Fenacoju. Il est secondé par Bobo Mbongo Mahio et Dominique Makobo.
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