A la fin du délai des opérations d’identification des abonnés des sociétés téléphoniques, les abonnés affluent toujours pour se faire identifier à Bukavu, au Sud-Kivu. Cependant, les abonnés se trouvant à l’intérieur de la province, dans les territoires éloignés de la ville, demandent un sursis de la part du gouvernement, rapporte radiookapi.net
Depuis une semaine, les abonnés des différents services téléphoniques à Bukavu montrent leur intérêt de passer à l’identification aux bureaux des réseaux qu’ils utilisent pour la communication. Chez Vodacom, Zain, CCT, du matin au soir, il y a toujours un nombre important d’abonnés devant les bureaux pour compléter leurs fiches.
Cependant, les abonnés venant des territoires où il n’y a pas de bureau de représentation des différentes compagnies téléphoniques formulent un vœu à l’endroit du gouvernement. Ils lui demandent de proroger la durée de l’identification jusqu’en décembre pour permettre à tous les abonnés de se faire identifier. Radiookapi.net n’a pas pu joindre les responsables des différents réseaux pour obtenir d’autres détails à ce sujet. Mais, à Bukavu comme dans d’autres villes du pays, selon les observateurs, les files d’attentes d’abonnés devant les officines des compagnies de téléphone témoignent que tous les abonnés ne pourraient être recensés à la date du 30 novembre.
Le ministère des Postes, Téléphones et Télécommunications et celui de l’Intérieur ont accentué la pression sur les sociétés de téléphonie cellulaire. Les deux ministères ont ténu à l’application de leur arrêté interministériel portant sur l’identification des tous les abonnés des services de téléphonie cellulaire. Au terme de cet arrêté, les opérateurs de téléphonie cellulaire doivent disposer des fiches signalétiques de tous leurs abonnés au plus tard le 30 novembre 2009, a indiqué, mercredi à radiookapi.net, une source proche du ministère de l’Intérieur.