En seconde lecture du pojet du budget de la République pour l’exercice 2 010, les députés ont décidé de renoncer aux augmentations de leurs émoluments comme ils l’avaient prévu lors de la première lecture, rapporte radiookapi.net
Au cours de la plénière de jeudi, les membres de l’Assemblée nationale ont donc adopté les conclusions auxquelles est parvenue la commission économico financière qui avait 48 heures pour décortiquer le projet de loi budgétaire que le président de la République avait renvoyé au Parlement pour une seconde lecture. Au nombre de ces conclusions, ladite commission avait recommandé que les députés et les sénateurs renoncent aux augmentations de leurs émoluments. Le personnel politique de la présidence de la République est également concerné par cette décision.
Ces augmentations devraient provenir des recettes additionnelles dégagées par les parlementaires lors du premier examen du projet budgetaire. En lieu et place, les députés ont opté pour que ces augmentations soient affectées aux soldes des militaires et des policiers de la République. En termes des chiffres dégagés, la chambre basse prévoit à cet effet sur les recettes additionnelles, une enveloppe globale de l’odre de 21 milliards de francs congolais : 19 milliards pour les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), et 9 milliards pour lla Police nationale congolaise (PNC).
Par ailleurs, dans leurs interventions, certains députés ont souhaité que le gouvernement congolais harmonise ses vues avec les institutions de Bretton Woods pour permettre le réajustement des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat, 2 010 étant une année du social, selon le voeu du chef de l’Etat, le présidnet Joseph Kabila.