Avant la réunion internationale qui aura lieu du 7 au 18 décembre 2009 au Danemark, en vue d’adopter le futur régime climatique de l’après protocole de Kyoto, les délégations techniques se retrouvent pour la dernière séance formelle de préparation à Barcelone en Espagne. Pendant 5 jours soit du 2 au 6 novembre, Barcelone accueille environ 4000 négociateurs et observateurs, de près de 180 pays, qui vont tenter de rédiger un texte qui mènera à un accord final à Copenhague, rapporte radiookapi.net
Nouvel accord, précisons-le, sur le changement climatique afin de remplacer le protocole de Kyoto, actuel accord contraignant pour combattre le réchauffement climatique mondial, accord qui expire en 2012.
Selon le chef de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le bon travail commencé à Bangkok doit se poursuivre à Barcelone, notamment en ce qui concerne la préparation du terrain pour une application rapide maintenant et jusqu’à 2012. Cet officiel de l’ONU a réitéré que les pays en voie de développement ont besoin d’une aide urgente pour réduire les effets du changement climatique.
En ce qui concerne, justement, l’engagement des pays en développement, lors de la séance du mercredi dernier, les Etats-Unis ont fermement appelé les grands pays émergents, surtout la Chine, à s’engager sérieusement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, sans quoi un accord sera impossible à la conférence de Copenhague sur le climat en décembre, prochain.
Selon l’émissaire américain pour le climat, les grands pays en développement ne prennent aucun engagement pour mettre en œuvre leur promesse. Todd Stern a aussi invité ces pays, dont surtout la Chine, à changer leur mentalité consistant à faire porter la seule responsabilité du réchauffement au monde développé pour justifier leur inaction. Pour lui, cette attitude ne débouchera pas sur un accord à Copenhague, car, ajoute-t-il, le problème du réchauffement climatique ne sera pas résolu sans des mesures majeures des pays aux économies émergentes. rnMais ce qui est sûr, c’est que le défi qui reste, est de convaincre les pays en développement à faire plus et à traduire leurs engagements dans un accord international, car parmi les difficultés rencontrées, il y a les niveaux de gaz à effet de serre qui doivent être réduits et les financements que les pays développés doivent proposer aux pays en voie de développement pour les aider à réduire et s’adapter aux impacts du changement climatique.