La cérémonie d’ouverture de la session ordinaire d’octobre vient de se terminer à l’Assemblée nationale. Dans son allocution, le président de l’Assemblée nationale a fustigé l’absentéisme des députés lors de la session passée et promis de prendre des mesures contraignantes et constitutionnelles pour que pareil cas ne se répète plus. Essentiellement budgétaire, cette session sera également consacrée à l’examen d’autres matières sur la réforme notamment dans les domaines de la justice, de la politique, de la sécurité, rapporte radiookapi.net
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités en la salle de Congrès du Palais du peuple : les membres du gouvernement, les corps diplomatiques et d’autres sommités du pays. Contrairement aux autres sessions parlementaires, la sécurité a été renforcée, les entrées filtrées par les forces de l’ordre. rn Dans son discours de circonstance, le président de l’Assemblée nationale a indiqué la volonté de son institution à renforcer son travail, tant en ce qui concerne la production législative qu’en ce qui concerne le contrôle du gouvernement. Evariste Boshab a fustigé l’absentéisme des députés au cours de la dernière session. Il compte prendre des mesures contraignantes et constitutionnelles pour que cela ne puisse pas se répéter.
La session étant essentiellement budgétaire, le président de l’Assemblée nationale a souhaité qu’après examen, le projet de budget 2010 reflète une économie au service de l’homme, donc qui réponde aux attentes de la population. Il a souhaité qu’avant l’examen du projet 2010, qu’il y ait révision des comptes du budget de l’exercice 2009. Autre temps fort de ce discours, Evariste Boshab a évoqué la tolérance en politique, la lutte contre la corruption, la moralisation, la promotion des valeurs républicaines. Il a salué les efforts du gouvernement dans les opérations Kimia II contre les FDLR et la LRA, et aussi l’action du gouvernement dans la mise à retraite des fonctionnaires. Il a toutefois demandé au gouvernement de réexaminer avec diligence les recours.
Enfin, le président de l’Assemblée nationale a souligné que son institution attendait le calendrier du gouvernement pour l’organisation des élections locales, tout en rassurant que le parlement mettra à la disposition toutes les lois nécessaires afin que les élections puissent se tenir.