La situation dure depuis plusieurs jours. La ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasai-Occidental est plongée dans le noir. La Société nationale d’électricité (SNEL) s’en défend. C’est, entre autres, l’insolvabilité de ses abonnés qui est à la base de cet état de choses, rapporte radiookapi.net
Ainsi, dès la tombée de la nuit, les Kanangais se précipitent à rentrer à leurs domiciles. Pour éviter tout désagrément sur la route dans des rues non éclairées. La majorité des ménages utilise la lampe-tempête ou la bougie pour éclairer la maison. Seuls les rares nantis de la ville peuvent se permettre l’usage des groupes électrogènes. Un usage très limité dans la durée à la suite de la surchauffe sur le marché du carburant.
Selon le directeur provincial de la SNEL, il faut mensuellement 60 mètre cube de carburant pour alimenter Kananga en énergie électrique à partir de leurs installations. Or, le recouvrement auprès des abonnés ne dépassent pas souvent 26 000 USD, soit 14 ou 15 mètre cube de carburant seulement. Le déficit est souvent comblé, soit par la province, soit par la direction générale de la société à Kinshasa. Ce qui n’est toujours pas facile. Malgré tous les efforts fournis, explique Benoît Tshikala, la dette cumulée des abonnés s’élève à ce jour à plus de 45 000 USD. Il faut donc combler ce déficit pour résoudre le problème de l’énergie électrique.