Les FARDC posent un geste ce samedi à Kavumu pour démontrer le sérieux qu’elles accordent à leur politique de tolérance zéro en matière de lutte contre les violences sexuelles. Il s’agit d’un procès contre un militaire qui a violé une femme enceinte de 5 mois avant hier à Mwenga. L’accusé comparaît en procédure d’urgence devant une foule de civils et de militaires sur le terrain de football de Kavumu, rapporte radiookapi.net
Le militaire incriminé a commis son forfait dans la nuit de mercredi à Tankole, village du territoire de Mwenga, à plus de 150 kilomètres à l’ouest de Bukavu. Trois chefs d’accusation pèsent sur lui : viol sur une femme mariée enceinte de 5 mois en présence du mari, coups et blessures à l’époux de la victime et enfin vol qualifié.
Le porte parole des opérations Kimia 2 annonce que le procès contre ce sergent a débuté cet avant midi en présence de plusieurs autorités militaires dont le chef d’état-major général des FARDC en personne. Il ajoute que le tribunal militaire de garnison a choisi de siéger en chambre foraine à Kavumu car c’est là où se trouve l’état-major des opérations Kimia 2. rnCela pour lancer un signal fort aux autres militaires qui doivent comprendre que désormais la tolérance zéro est de stricte application au sein des FARDC.
Un deuxième procès concerne un lieutenant poursuivi pour viol d’une mineure de 15 ans à Kabamba, dans le territoire de Kabare. Le verdict du 1e cas est attendu ce samedi même et le second sera traité en procédure ordinaire.