Un atelier a été organisé lundi sur cette question au centre Nganda à Kinshasa. Il a regroupé aussi bien les experts du ministère des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction que les chefs d’entreprise du secteur de la route, les instituts et centres de formation, et autres banquiers. Objectif : aider les entreprises de droit congolais à avoir plus d’accès aux marches, rapporte radiookapi.net
Amadou Serre, coordonnateur de la cellule Infrastructures du ministère des Infrastructures, Tavaux publics et Reconstruction évoque certains obstacles qui empêchent les entreprises congolaises de faire face à la concurrence étrangère : « Votre pays a eu la crise qu’elle a eue, il est normal qu’il n’y a pas eu de grands travaux dans le pays depuis une quinzaine d’années. Les entrepreneurs ont perdu la main, le système de l’environnement même pour les travaux routiers a été complètement détruit, l’accès aux crédits par exemple, la formation, les ouvriers et techniciens qualifiés. Votre pays bénéficie des ressources humaines importantes, des gens compétents, malheureusement qui ont quand même une moyenne d’âge assez élevé, et la relève manque. Il est donc temps que nous tirions la sonnette d’alarme. L’autre problème c’est la gestion des chantiers. Le fait qu’ils [ Ndlr : les entrepreneurs congolais] n’ont pas travaillé depuis longtemps, ils ont perdu comment gérer et approvisionner les chantiers, l’absence de signalisations, c’est des choses qu’on perd quand on ne travaille pas. A nous maintenant, avec le gouvernement, avec le ministre des Infrastructures Travaux publics et Reconstruction, de trouver des solutions pour encadrer ces PME pour qu’elles aient plus d’accès au marché »