Les conditions de détention sont inhumaines à la prison de Matadi, capitale du Bas Congo. Pas de nourriture ni de médicaments pour les prisonniers. C’est ce qu’affirme le vice-président du réseau provincial des ONG du Bas-Congo, une structure qui regroupe plus d’une cinquantaine d’ONG de droits de l’homme. Conséquence, dit-il, c’était la mort d’un homme d’une vingtaine d’années, le vendredi 27 mars dernier. Cet activiste des droits de ll’homme lance donc un appel aux gouvernants ainsi qu’aux ONG et personnes de bonne volonté en vue d’une intervention en faveur des détenus, rapporte radiookapi.net
Construit pour accueillir 150 personnes, ce centre pénitencier compte à ce jour 304 détenus. Selon cet activiste des droits de l’homme, il existe aujourd’hui, une centaine de prisonniers atteints de diverses maladies. Le médecin qui consultait les malades chaque mois, a cessé ses visites depuis décembre 2008, a indiqué un responsable de cette prison.
Les fosses septiques sont pleines, les toilettes n’ont plus de portes, l’infirmerie est devenu un lieu de repos pour certains prisonniers car elle n’est plus utilisée. La personne décédée vendredi est morte de famine, ont indiqué plusieurs sources. Son corps se trouve à la morgue de Kintanda. Le détenu était dans cette prison en détention préventive depuis l’année passée.