L’association des propriétaires des pharmacies, Aprophar, proteste contre le paiement de nouvelles taxes fixées à 330 USD par le gouvernement central et les autorités sanitaires provinciales. Cette somme leur est imposée comme frais d’ouverture et d’amendes transactionnelles, rapporte radiookapi.net
La mesure est tombée vendredi dernier. D’après Venant Wabelo, les tenanciers des pharmacies doivent payer 150 USD pour les frais d’ouverture, et 180 USD d’amendes transactionnelles.
Selon le vice-président de l’Aprophar/Bas congo, cela n’a pas de sens car les pharmacies regroupées au sein de l’Aprophar disposent des documents leur permettent de fonctionner légalement : « Ils nous ont vu d’abord pour autorisation d’ouverture, et maintenant, ce sont les amendes transactionnelles que nous déplorons, que nous devrons payer pour la bénédiction de la santé, et la santé qui n’est pas inquiétée mais seulement les tenanciers des pharmacies qui sont inquiétés. Finalement, on ne taxe pas les amendes à ceux qui nous autorisent de fonctionner ici, en province ». ,
Fausses allégations, rétorque le pharmacien inspecteur général : « Ce sont des affirmations gratuites. Moi, Nynyezi, autorité de réglementation du secteur pharmaceutique dans la province du Bas congo, je vous dis que ces gens là traitent de manière irrégulière, une organisation de profanes. Et en plus, elle n’a jamais voulu remplir les conditions fixées par l’Etat congolais. Et les ministres doivent les recevoir, le gouverneur les recevoir et partout on les reçoit et parfois même mettre en doute les propos du responsable, que je suis. Ce n’est pas normal ».
Cependant, l’association des propriétaires des pharmacies sollicite la médiation du gouverneur.