Au moins 200 gorilles de montagne ne sont plus suivis dans le secteur Mikeno du Parc National des Virunga, depuis plusieurs mois déjà, suite à l’insécurité. Cette situation s’est encore aggravée davantage depuis les affrontements qui ont opposé, la semaine passée, des FARDC aux combattants de CNDP dans la station de Rumangabo, en plein parc, indiquent les gestionnaires du parc des Virunga à radiookapi.net
Certains gardes de Rumangabo ont même été évacués à Goma après les récents affrontements et par conséquent, la surveillance du parc n’est plus effectuée normalement. Selon la même source, les affrontements exposent encore plus les gorilles de montagne à un danger de tomber sous les balles des belligérants.
Samantha Nuporte, porte-parole du parc des Virunga pour l’ICCN : « Nous avons 50 gardes qui sont restés à la station de Rumangabo, surveiller le parc et faire ce qu’ils peuvent en cette situation très précaire. Mais toutes les familles des gardes et quelques gardes ont dû être évacués la semaine dernière vers la ville de Goma. Aujourd’hui même, nous avons le rapport des accrochages près du poste de patrouille de Bikenge entre le CNDP et les FARDC. Ce poste de patrouille est l’un des 5 postes de patrouille de secteur Mikeno, où habitent les 200 gorilles de montagne du Congo, ce qui est en fait une situation très précaire et très inquiétante puisque, tant que les gardes de parc n’ont pas le contrôle de ce secteur, l’ICCN ne peut pas savoir le sort des 200 gorilles de montagne du Congo. »