Une vingtaine de femmes victimes des violences sexuelles sur l’axe Kasongo ont été orientées par l’ONG Ahupade dans trois structures sanitaires pour leur prise en charge ce week-end, ä Kindu, dans la province du Maniema. Parmi elles, 15 ont eu des infections sexuellement transmissibles, rapporte radiookapi.net
Ces femmes reçoivent des soins au centre Kitulizo du Bureau diocésain des oeuvres médicales (BDOM), une des trois structures qui les a reçues. Selon leurs rapports médicaux, elles avaient été toutes contaminées en 2003 pendant la guerre. Elles viennent de Lulingi, de Kasenga et de Matungulu, sur l’axe Kasongo. Victor Kafuwa Ngongo, leur médecin traitant témoigne : « Il y a parmi elles, celles qui étaient seulement battues, et les autres, bien sûr, avaient subi des rapports sexuels forcés. Beaucoup avaient des maladies sexuellement transmissibles. » L’une de ces femmes dont le cas était jugé grave, a dû par la suite subir une opération chirurgicale pour être complètement guérie. Cette femme raconte : « Ils étaient une dizaine, en file indienne, il y a de cela quatre ans. Je recevais d’abord des soins médicaux, c’est maintenant que je viens de subir une intervention chirurgicale, Dieu merci, je respire et je vis encore. Je n’avais aucun espoir que je pouvais guérir. »
Selon le Docteur Victor Kifuwa Ngongo, après une semaine de soins ambulatoires, ces femmes devront encore passer des examens de contrôle.
