D’après le ministre congolais des Affaires étrangères, Joseph Kabila compte demander une implication accrue de Paris dans la reconstruction de la RD Congo.
L’agenda du chef de l’Etat de ce mercredi prévoit aussi des rencontres avec Abdou Diouf, le Secrétaire général de la Francophonie, Jean-Louis Borloo, ministre de l’Energie et Développement, Bernard Kouchner, le chef de la diplomatie française. Ce dernier offrira également un dîner au président Kabila au Quai d’Orsay.
Le ministre congolais des Affaires étrangères fait partie de la délégation qui accompagne le président Kabila en France. D’après Mbusa Nyamwisi, le numéro 1 congolais compte remercier son homologue français pour le soutien de son pays et demander une implication accrue de Paris dans la reconstruction de la RD Congo : « Il s’agira, pour le président Kabila, de remercier d’abord la France pour toutes les contributions positives au long processus que nous avons connu et qui a abouti par des élections libres, démocratiques et transparentes. Il s’agira aussi de demander une implications de la France dans le cadre d’une bilatérale, autant avec l’Union européenne ou les institutions de Breton Woods, que dans le cadre bilatéral de renforcer son implication au Congo, pour que les résultats que nous avons eus par les élections, puissent être accompagnés par des efforts économiques, des efforts de stabilisation du pays, sur le plan sécuritaire. »
Selon Mbusa Nyamuisi, Joseph Kabila compte demander aussi le soutien de la France dans la reforme de la sécurité et dans la reconstruction en RDC : « Comme vous le savez, à l’Est, il y a encore quelques problèmes résiduels. Nous avons un problème de reforme de la sécurité et de la défense. Nous avons un problème de reconstruction du pays sur le plan des infrastructures. Donc, dans tous ces domaines, le président Kabila ne manquera pas d’appeler son homologue français à pouvoir contribuer efficacement. A la suite de cette visite, nous pensons que la coopération va avoir un nouvel élan, qui permettra d’aller de l’avant dans ce que nous entreprenons ensemble, d’autant plus que la France a toujours été de notre côté, même aux pires temps de notre situation. Et elle restera, nous l’espérons, un partenaire de première importance pour nous. »