Une table ronde se tient dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province Orientale dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles. Organisé par le bureau des Nations Unies des droits de l’homme avec l’appui du Canada et de la Belgique, ce forum devrait déboucher sur l’harmonisation des approches et des programmes de différents partenaires de la justice en rapport avec cette question, rapporte radiookapi.net
A la journée de mardi, le vice-ministre de la Justice, Bazibuye Namugabo, a présenté aux participants le programme du gouvernement central. Ce programme s’articule autour de six axes, notamment, l’accès facile à la justice par les victimes, le règlement par la justice transitionnelle des cas de violences sexuelles commises pendant la guerre, la mise en place d’un programme de protection des victimes et des témoins, le renforcement du système judiciaire et pénitencier, ainsi que l’indemnisation des victimes.
Ce programme gouvernemental dans la lutte contre l’impunité liée aux violences sexuelles est parti de trois constats faits par le gouvernement lui-même : méconnaissance de la loi par les victimes, l’effectif réduit des magistrats et la défectuosité du système carcéral.
Prennent part à cette table ronde les partenaires de la justice, quelques ONG des droits humains venues du Maniema, de l’Equateur, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de la province Orientale, ainsi que les agences onusiennes.