La Section de Droit de l’Homme de la Monuc a réuni depuis lundi les représentants des associations de défense des droits de l’Homme et membres de la Société civile, ainsi que des officiers des FARDC de Garnison de Kalemie. Objectif : sensibiliser les acteurs concernés sur la gravité de la torture et renforcer les capacités des ONG de défense des droits de l’Homme pour une meilleure surveillance des actes de torture dans le Tanganyika, rapporte radiookapi.net
Kalemie commémore depuis 3 jours la journée internationale de lutte contre la torture célébrée le 26 juin de chaque année. C’est en partenariat avec la Section de l’Information Publique et la Protection de l’Enfance, que la section des droits de l’Homme de la Monuc se lance dans la sensibilisation contre la torture. Une sensibilisation qui touche une soixantaine d’acteurs, dont 40 officiers militaires de garnison de Kalemie.
Tous les participants ont été avisés sur les principales causes de la pratique de la torture, telles que la méconnaissance des normes nationales et internationales, la recherche de l’aveu, l’impunité, les arrestations arbitraires et l’absence de l’Etat de droit. Les discussions sur la problématique de la torture ont permis aux acteurs de déceler les principales méthodes utilisées par les tortionnaires. Entre autres, les passages à tabac, les viols et autres sévices physiques qui causent des conséquences incalculables sur les victimes. Ainsi, les participants appellent les agents de l’Etat chargés de l’application des lois au respect des droits de l’autre.
Ce séminaire a aussi concerné les éléments de la police nationale, ceux de l’ANR et de la direction générale des migrations, DGM. Il se clôture jeudi prochain par un forum sur l’état des lieux de la torture et traitement inhumain dans le district du Tanganyika, à l’hôtel du Lac. Les autorités militaires, civiles et judiciaires, ainsi que des représentants d’ONG et des étudiants ont aussi participé à ce séminaire.