Pendant 3 jours, les délégués de 11 pays de la sous région, le Rwanda, la RDC, le Congo Brazzaville, le Burundi, le Kenya, la Tanzanie, l’Uganda, la Zambie et le Soudan, la République Centrafricaine et l’Angola vont chercher des solutions pour éradiquer les violences sexuelles et l’accès aux soins et la justice pour les femmes et les enfants indique radiookapi.net
Au cours de cette première journée de la conférence internationale des Grands-lacs sur les violences sexuelles, les délégués des 11 pays ont revelé que la plupart de cas de viols enregistrés, sont commis par tous les groupes armés y compris les forces régulières. Dans son intervention, le responsable de Fonds des nations unies pour la population a souligné que durant l’année dernière plus de 700 fistules ont été réparés et plus de 5 mille victimes ont été soignés gratuitement dans 5 provinces de l’est dont la province orientale, le Maniema et le deux kivus. Mais pour le Dr Dennis Mukwege, médecin directeur de l’hôpital de Panzi au Sud-Kivu, l’une des grandes structures spécialisées dans la prise en charge des victimes des violences, la sécurité et la cessation des hostilités par les hommes et groupes armés constituent la pierre angulaire pour l’éradication des violences sexuelles : « il faut que nous ayons des actions concrètes. Il faut que nos actions puissent donner des résultats, ces résultats c’est la sécurité des femmes. Et aujourd’hui les femmes ne sont pas sécurisées. Si nous ne protégeons pas les femmes, Eh bien, les femmes seront là, mais on n’aura pas des progénitures. »Durant trois jours, les participants vont étudier comment accélérer la mise en œuvre des réponses urgentes aux problèmes de violences sexuelles. C’est notamment, l’accès aux soins et à la justice pour les femmes et les enfants. Un plan d’action régionale pour l’éradication de la violence sexuelle et l’élimination de l’impunité dans la région sera produit à la fin des travaux.