Thomas Lubanga
La chambre de première instance de la Cour pénale internationale (CPI) a ordonné le 13 juin dernier la suspension de l’affaire Thomas Lubanga Dyilo.
Selon le chargé de la communication de la CPI à Kinshasa, la décision de la chambre de première instance de la CPI est relative aux conséquences de la non communication de pièces à décharge visées par des accords prévus à l’article 54 de statut de Rome. Quelle sera alors la conséquence immédiate de cette décision de la chambre de première instance? Paul Madidi, le chargé de la communication de la CPI Kinshasa, répond : «La conséquence est que toute la procédure relative à ce procès est suspendue. Mais les juges vont tenir une audience déjà le 24 juin pour discuter notamment de la liberté de M. Lubanga »
Quel sera le sort des autres chefs de guerre détenus actuellement par la CPI ? A ce sujet, le chargé de la communication de la CPI Kinshasa affirme que l’instruction des affaires de ces derniers va continuer, ça n’a rien à avoir, c’est une autre affaire, précise-t-il. « Mais si des éléments à décharge ne sont pas communiqués à la partie adverse… Je saisis l’occasion pour dire que les juges de la Cour viennent de prouver leur indépendance. Si on reconnaît au procureur de la CPI ses prérogatives, on reconnaît également aux accusés leurs droits », conclut Paul Madidi.
