Le procureur de la République a fait appel mardi contre la condamnation à peu de peine d’une quinquagénaire ( NDLR : âgée d’une cinquantaine d’années) accusée de viol d’un garçon de seize ans. Le ministère estime que la peine de six mois de servitude pénale assortie de sursis ne cadre pas avec la sentence, conformément à la nouvelle loi sur les violences sexuelles, rapporte radiookapi.net
Le 19 mai dernier, le tribunal de grande instance a rendu sa sentence : six mois de servitude pénale assortis de sursis pour une quinquagénaire accusée d’avoir violé un garçon de 16 ans. En d’autres termes, le tribunal de grande instance a accordé une liberté conditionnelle à cette femme. Non content du verdict, le ministère public a fait appel contre ce jugement. Pour lui, la décision du tribunal n’est pas de nature à décourager les violences et abus sexuels commis à Mbuji-Mayi.
Le procureur de la République Froribert Wakuteka considère que, conformément à la nouvelle loi sur les violences sexuelles, la condamnée doit écoper d’une peine allant jusqu’à 15 ans de servitude pénale.
Pour sa part, le président du tribunal de grande instance de Mbuji-Mayi explique que la cour n’a pas été rigoureuse compte tenu du fait que l’accusée est une mère de famille et que c’est la première fois qu’elle soit condamnée en justice. Pour l’instant, la quinquagénaire est toujours détenue à la prise de Mbuji-Mayi.
