Visite de camps des déplacés
Le coordonnateur du programme Amani a tenu ces propos à l’issue de l’entretien avec les membres de la délégation du Conseil de sécurité dimanche à Goma. Toujours à l’étape de Goma, la délégation onusienne a rencontré les autorités provinciales du Nord Kivu et visité le camp des déplacés de Mugunga, l’un des camps situés autour de la ville. Près d’un million de déplacés s’y sont réfugiés, fuyant l’insécurité créée par des groupes armés étrangers et nationaux dans leurs milieux d’origine, rapporte radiookapi.net
D’après l’abbé Malu Malu, le programme Amani est maintenant dans la phase de grands défis après les travaux préliminaires. Il s’agit de faire le plan de désengagement, les modalités de traçage d’intégration dans l’armée nationale, ainsi que les modalités de réinsertion sociale. Le coordonnateur dit avoir parlé de tous ces défis avec la délégation du Conseil de sécurité enfin de voir quel appui la Monuc et la communauté internationale peuvent apporter. Le drame humanitaire a été aussi évoqué en ce qui concerne la présence des déplacés dans des camps de fortune. La question des réfugiés ainsi que celle des FDLR ont également été au centre de l’entretien, a encore indiqué l’abbé Malu Malu.
Les membres de la délégation onusienne se sont aussi entretenus avec les représentants de la société civile à Goma. Selon le président de la société civile du Nord Kivu, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé la volonté de s’activer pour soutenir le gouvernement congolais en vue du retour de la paix dans cette partie de la RDC et dans la région des Grands Lacs.
De son côté, la société civile s’est dit satisfaite de l’engagement du Conseil de sécurité de s’impliquer pour le retour et la stabilité de la paix au Nord-Kivu. Elle demande par ailleurs à la Monuc d’être plus active avec un mandat adapté aux réalités actuelles.
Goma : délégation onusienne, incident à l’aéroport avant le décollage
Au moment de l’embarquement de l’avion qui devait décoller pour Kinshasa avec la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies, une balle coincée dans le pistolet de l’un des membres de la garde rapprochée de cette délégation est malencontreusement partie. Elle n’a pas fait de dégâts ou de victime. Pour des raisons purement techniques, l’avion a dû retarder son décollage sur la capitale congolaise pour des vérifications d’usage en pareille situation.
