Cette importante quantité de riz paddy a été produite au cours du premier trimestre 2008. C’est grâce à l’encadrement des paysans par le bureau diocésain de développement du diocèse de Buta qu’il y a cette grande production. Ce dernier s’inquiète de cette situation. Selon cette organisation, la présente situation risque de décourager les paysans, car ils ne savent pas comment évacuer leurs produits vers les centres de consommation, rapporte radiookapi.net
C’est au début du mois de mars 2008 que le bureau diocésain de développement de Buta a terminé la récolte de riz. Selon le responsable de ce bureau, l’investissement nécessitait 200 kilos de riz appelé paddy pour la semence. Quatre collectivités étaient concernées par cette campagne ; à savoir Balele dans le territoire de Poko, Zogbia, Ganga et Dingila dans le territoire de Bambessa. La même source affirme que la dernière récolte a produit environ 500 tonnes. Ce riz ne peut pas être évacué vers les grands centres de consommation, faute de routes praticables. Cette situation, affirme t-il, décourage les paysans qui, aujourd’hui ne souhaitent plus investir de peur de gaspiller leur énergie.
L’abbé Jules Gbagbo qui lance un SOS aux autorités provinciales : « Aujourd’hui, nous avons produit plus de 150 tonnes de riz qui chôment dans les villages. Ces paysans qu’on a encadrés sont animés de très bonne volonté. Demain, on a peur de leur dire de travailler parce que cette année, ils n’ont pas pu vendre leurs produits. Avec cet effort, si on peut nous appuyer seulement pour que ces paysans puissent s’impliquer davantage dans la réhabilitation de desserte agricole, je crois que ça sera un départ ».
La même situation est signalée dans le territoire d’Opala où, selon les témoins, plus de 50 tonnes de riz traînent sur la rivière Lobaye à 125 kilomètres au sud de Kisangani. Ceci suite à l’état de délabrement avancé de la route Opala.