Goma : Mwando Nsimba constate l'accident de l'Antonov 32

Crash de l'Antonov 32

Crash de l'Antonov 32

Au lendemain du crash de l’Antonov 32 de la compagnie GBBC, Charles Mwando Simba, ministre de transport est en visite à Goma depuis mardi pour se rendre compte de l’accident de l’appareil qui avait raté son atterrissage à l’aéroport de Goma. Dans une déclaration faite à la presse, le Ministre a émis beaucoup de réserves sur la fiabilité de la fiche technique de l’appareil. Le 27 Août 2007, cette compagnie avait connu son premier crash à Kongolo située à 350 Km de Kalémie avec un bilan de 14 morts dont 4 membres de l’équipage, rappelle radiookapi.net

Cette compagnie Grand Lac Business cargo, GLBC en sigles, n’est pas à sa première catastrophe. En août 2007, elle avait connu son premier crash à Kongolo avec un bilan de 14 morts dont 4 membres de l’équipage. En outre, elle est déjà citée dans le rapport du panel de l’ONU sur l’exploitation illicite des ressources de la RDC publié en juillet 2007. Réagissant à cette nouvelle catastrophe aérienne, le ministre du Transport se dit convaincu que les rapports techniques fournis par des experts ukrainiens sur l’état de cet Antonov 32 n’étaient pas fiables : « Je constate aussi que, malgré le soit disant contrôle, fait par des experts ukrainiens, sur certains Antonov, étant donné qu’ils sont constructeurs, peut-être qu’ils ont intérêts à ce que, des cercueils volants continuent ici chez nous ! Donc, je ne crois plus tellement à ce contrôle des Ukrainiens là. Quelque part, je constate que, leurs rapports ne sont pas fiables. J’avais déjà pris une mesure générale pour ce qui est des appareils Antonov, et hier, quand j’apprends que c’était un Antonov et on me dit maintenant que c’est l’un de ceux qui étaient considéré comme pouvant encore volé, parce que, après contrôle, il était en norme, mais, je ne crois pas qu’il était tout à fait en norme. »

Mwando Nsimba n’a toutefois pas indiqué si des mesures vont suivre après cet énième accident d’Antonov en RDC d’autant que des avions ne remplissant plus les conditions de navigabilité continuent d’opérer au Congo.