Dans un entretien jeudi avec la délégation de la Monuc/Kananga, la PNC/Demba déplore que ce tribunal intervienne souvent pour obtenir la libération des présumés malfaiteurs pendant l’instruction même de leur dossier. Pour le tribunal de Grande instance, toutes ces accusations sont fausses, rapporte radiookapi.net
La police nationale congolaise du district cite le cas d’un détenteur du carré minier de Lombelo, à près de 100 kilomètres de Demba. Ce diamantaire avait été arrêté pour avoir ordonné le passage à tabac d’une femme dans sa concession. Selon la PNC, l’accusé a été libéré avant la fin de l’instruction du dossier. Il a été relâché en cours de route, sur ordre d’une autorité dudit tribunal.
Un autre cas concerne un chef de quartier de Demba accusé d’avoir violé une fillette de 8 ans. Celui-ci a été libéré après quelques jours d’incarcération. Ces OPJ considèrent l’intervention du procureur comme une ingérence. La police dit se sentir neutralisée face à cet état des choses.
Le procureur de la République près le tribunal de Grande instance de Kananga rejette toutes ces accusations. Selon M. Eleli, les OPJ de Demba présentent des lacunes dans l’instruction des dossiers et respectent peu souvent les procédures judiciaires. Il les appelle à collaborer davantage avec le magistrat permanent du parquet à Demba dans le traitement des dossiers.