La question des forces négatives dans l’Est de la RDC, le Fonds spécial de reconstruction des pays de la région ainsi que le fonctionnement du secrétariat exécutif de la Conférence internationale des pays des Grands Lacs, sont des points qui seront débattus ce mercredi dans la capitale de la République du Congo par les ministres des Affaires étrangères de ces pays, et ce, dans le cadre de cette Conférence internationale, rapporte radiookapi.net
Ces points ont déjà été examinés par les experts des pays concernés pendant deux jours. Donc, ce mercredi, les gouvernements de la région vont devoir se prononcer sur ces questions au niveau interministériel. La réunion de Brazzaville est la deuxième du genre depuis la mise en place de la Conférence internationale des pays des Grands Lacs. Concernant particulièrement le Fonds spécial institué pour permettre le développement de la région, il sera alimenté à la fois par les Etats membres et la Banque africaine de développement (BAD). Par ailleurs, il ressort des travaux préliminaires des experts, que 9 Etats sur 11 ont déjà ratifié le pacte portant création de la Conférence internationale des pays des Grands Lacs. Les pays membres de cette institution sont, l’Angola, le Burundi, le Congo Brazzaville, la RDC, la RCA, le Rwanda, le Kenya, la Zambie, l’Ouganda, le Soudan et la Tanzanie.
La RDC a déjà rempli toutes ses obligations, selon B. Hamuli
La République Démocratique du Congo aborde la deuxième conférence interministérielle ce mercredi à Brazzaville, en République du Congo, avec un esprit détendu. Baudouin Hamuli Kabaruza, coordinateur national de la Conférence internationale sur les Grands Lacs l’a déclaré à Radio Okapi. «La RDC est parfaitement à l’aise, puisqu’elle a déjà rempli toutes ses obligations par rapport à la mise en œuvre du pacte », a-t-il indiqué. En effet, selon la source, la RD Congo a déjà payé sa contribution pour le fonctionnement 2007-2008 du secrétariat exécutif de la Conférence des Grands Lacs. Elle a aussi déjà payé 1 million de dollars pour la mise en place du Fonds spécial de reconstruction et de développement, tout comme elle a également ratifié le pacte de création de cette institution. «<em| Nous sommes tout à fait à l’aise, nous sommes même pressés de voir les projets se faire », a ajouté Baudouin Hamuli.
