L’hôpital général de référence de ce territoire au sud de l’Equateur éprouve de la peine pour assurer une prise en charge correcte des enfants malnutris. Au manque d’un centre nutritionnel thérapeutique approprié, s’ajoute aussi l’absence d’aliments. Ce qui pousse certains parents à se confier aux églises pour exorciser les malades, rapporte radiookapi.net
A Befale, le personnel médical soignant se limite aux soins de cas de surinfection dûe à la malnutrition, notamment chez les enfants amenés à l’hôpital quand ils ont atteint le 3e degré. Difficile de leur fournir du lait thérapeutique car il n’existe pas de centre nutritionnel dans le territoire.
Selon le directeur de nursing à l’hôpital de Befale, la construction d’un centre nutritionnel promise par l’Unicef et le Pam se fait toujours attendre. Et Christian Tshiambola lance un S.O.S aux agences humanitaires pour assister ces enfants.
Pour sa part, le point focal de la coordination humanitaire à l’Equateur, le docteur Adolphe Nkongolo, confirme que le Pam se prépare à appuyer un centre nutritionnel à Befale, tandis que le cluster nutrition a accordé un financement de Pooled Fund à l’ONG Coopi pour mener un certains nombre d’activités de récupération nutritionnelle à Befale.
En attendant, plusieurs autres enfants sont plutôt conduits dans des lieux de culte pour être exorcisés. Leurs parents croient que la sorcellerie serait à l’origine de cette maladie. D’autres encore recourent tout simplement au traitement traditionnel.