Une vive tension a été observée dans la nuit de mardi à mercredi à la prison centrale de Kalemie. Les détenus en colère qui venaient de voir mourir un des leurs d’une maladie, ont accusé les autorités carcérales de négligence et de n’avoir pas transféré le malade dans un centre hospitalier. C’est alors qu’ils se sont révoltés, rapporte radiookapi.net
Très vite les détenus se sont rendus maîtres des lieux. Les forces de l’ordre ont tenté de contenir la situation, mais déchaînés, ils ont dû mettre le feu aux archives et au mobilier de la maison carcérale. Selon Mme Adèle Mutingwa, sa directrice, mercredi matin, les autorités locales ont néanmoins réussi à convaincre les détenus de libérer le corps du défunt. Celui-ci a été porté en terre au cimetière de la ville par des militaires, en présence des autorités tant civiles que militaires. Mais jusque dans la mi-journée, la situation était toujours tendue. Des militaires encerclaient la prison.
D’après les responsables de la prison, avant cet incident, le lieu comptait 220 détenus dont 36 militaires et policiers.