Le chef coutumier de Mwandjalulu a accusé mercredi denier les groupes armés d’être responsables de l’exploitation illégale des métaux précieux dans la presqu’île d’Ubwari. Les éléments indexés sont notamment les unités de la Force navale, les FARDC, ainsi que les éléments Maï-Maï du général Dunia Lwendama, et du groupe Yakutumba, rapporte radiookapi.net
Selon les mêmes sources locales, des trafiquants en provenance des pays voisins viennent acheter les échantillons de ces minerais à Uvira. Selon le porte-parole du Mwami Paulin Mwanja Lulu de Ubwari, cette exploitation génère trop souvent des tracasseries : « Les trois groupes sont cantonnés dans la périphérie de Ubwari. Ils exploitent les minerais. Parmi les incidents, il y a d’abord les tracasseries. Pour se nourrir, au lieu d’acheter avec l’argent qu’ils gagnent, ils font la pression sur la population. Les Capita doivent collecter la nourriture, les poissons, le maïs, la farine, etc. Et avec beaucoup de tracasseries. Et ils doivent les acheminer là où se trouvent les militaires creuseurs, donc, en uniforme. »
Les sources militaires contactées confirment la présence de ces gisements et de plusieurs éléments armés dits incontrôlés à Ubwari. Selon le commandant de la 2e brigade intégrée, deux éléments Maï-Maï se sont disputés le contrôle d’un puit minier mardi dernier. L’un a été blessé et évacué de Ubwari vers Baraka pour des soins. Le commandant FARDC promet de se rendre sur les lieus dès la semaine prochaine.
Ces gisements de minerais ne sont pas encore prospectés par manque de spécialistes à Fizi.
