Il s’agit de Bosco Ntaganda dit, Terminator, ancien chef adjoint de l’état major général de FPLC, la branche militaire de l’UPC. Actuellement, selon la CPI, il est chef d’état-major présumé du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda, un groupe armé en activité au Nord Kivu. Selon la chambre qui délivre le mandat, il est reproché à Bosco Ntaganda d’avoir joué un rôle essentiel dans l’enrôlement et la conscription d’enfants âgés de moins de 15 ans, rapporte radiookapi.net
Selon un communiqué de la Cour pénale internationale daté de La Haye, le 28 avril 2008, à la demande du Procureur, la Chambre préliminaire I a levé les scellés sur le mandat d’arrêt délivré à l’encontre de M. Bosco NTAGANDA. « Bosco NTaganda est un ancien collaborateur de Thomas Lubanfa Dyko. Aujourd’hui, il est actif dans les Kivus. Nous comptons sur toutes les autorités nationales et acteurs concernés pour contribuer à son arrestation et le remettre à la Cour », a déclaré le Procureur, selon le même communiqué.
Le mandat sous scellés a été délivré le 22 août 2006 par la Chambre préliminaire I. La Chambre a estimé qu’il existait des motifs raisonnables de croire que, entre juillet 2002 et fin décembre 2003, M. NTaganda avait joué un rôle essentiel dans l’enrôlement et la conscription d’enfants âgés de moins de quinze ans dans les FPLC et dans leur utilisation aux fins de les faire participer activement à des hostilités. Il est ainsi la deuxième personne mise en accusation dans le cadre de l’enquête menée par le Bureau du Procureur sur les crimes qui auraient été commis par des dirigeants du groupe armé FPLC dans le district de l’Ituri. Le premier suspect dans cette enquête, M. Thomas Lubanga, président de l’UPC (« Union des patriotes congolais ») et ancien commandant en chef de sa branche militaire, les FPLC, a été remis à la Cour le 17 mars 2006. Il sera la première personne à passer en jugement devant la CPI, le début du procès étant fixé au 23 juin 2008. Quant à Bosco Ntaganda, il est encore en liberté et continuerait à être impliqué dans la commission de crimes en République démocratique du Congo.