Dix-huit miliciens de l’ancien groupe armé Front des nationalistes et intégrationnistes, FNI, sont detenus au cachot de l’état-major de la zone opérationnelle des FARDC depuis deux jours, à Bunia. Ils ont été arrêtés il y a une semaine à Kpandroma et à Fataki, localités situées respectivement à 175 et 110 kilomètres au nord de Bunia. Ces miliciens qui vivaient encore dans leur maquis, ont été dénoncés par la population locale. La plupart parmi eux sont accusés d’avoir commis des meurtres et de nombreuses autres exactions sur la population, rapporte radiookapi.net
Les miliciens arrêtés sont tous du FNI. Ils sont identifiés par les autorités militaires comme appartenant aux quatre groupes armés qui opéraient clandestinement dans le secteur de Walendu Pitshi, en territoire de Djugu.
Selon le responsable des renseignements militaires à Bunia, six parmi eux opéraient dans les villages de Bogu, Munganga et de Djo, situés au bord du lac Albert, sous le commandement d’un ex colonel, George Abugali, alias Pili Pili. La même source les accuse d’avoir tué un élément de la Force navale des FARDC, au cours d’une attaque le 6 avril. Sept autres sont accusés d’avoir tué un commerçant et blessé 4 personnes à Kokpa. On reproche aux cinq derniers d’avoir incendié des maisons à Lalo et s’être livré au braconnage en se servant de leurs kalachnikov. De dix huit miliciens arrêtés, les FARDC s’engagent à mettre seize à la disposition de l’auditorat militaire de garnison de l’Ituri. Les deux mineurs ont été remis à la Section de la protection de l’enfant de la Monuc.
