Des éléments du CNDP et du Pareco (archive)
Le calme règne actuellement à Vuhoyo à près de 5 kilomètres de Kamandi, localité situé le long du Lac Edouard, au sud du territoire de Lubero, après des échanges des tirs qui ont opposé à nouveau ce dimanche matin vers 4 heures, des combattants du Pareco et des FDLR, aux éléments de la 15e brigade intégrée des FARDC. Selon les responsables de cette brigade basés à Kanyabayonga, vers le nord-est de Kamandi, les FARDC ont lancé cette défensive sur les positions des Pareco et des FDLR pour prévenir d’autres attaques, rapporte radiookapi.net
Les tirs ont cessé vers 6 heures du matin, dans la région de Kamandi et Vuhoyo, après 2 heures d’échange de tirs entre les FARDC et des mai mai du Pareco qui seraient mêlés aux combattants hutus rwandais du mouvement Foca.
Pour les éléments de la 15e brigade intégrée basés à Kamandi, il s’est agit tout simplement d’une offensive stratégique visant à éloigner les éléments du Pareco et des FDLR des positions des FARDC à Kamandi. Les responsables de cette brigade intégrée indiquent que, depuis le 20 avril dernier, leurs positions à Kyala, Lusuo 1 et 2, et à Kamandi, au sud-ouest de la cité de Kanyabayonga, ont subi à trois reprises, des attaques des Pareco et des FDLR. Selon les mêmes responsables, leur offensive a été stoppée par le commandement de la 8e région militaire, à Goma.
De son côté, Firmin Mathé du Pareco a indiqué que les combattants de ce groupe armé n’ont pas riposté aux tirs des FARDC. Ils sont actuellement dispersés dans les collines surplombant la localité de Vuhoyo, a-t-il indiqué.
L’honorable Nzangi, député provincial, révèle que près de 3 000 familles de Kamandi et de Vuhoyo ont fui ces accrochages. Elles sont arrivées dans la journée à Kanyabayonga, à Kaina et à Kirumba, à l’est de Kamandi.
