La société civile de ce district signale des tracasseries et des rançonnements de tout genre dont la population de Befale est victime de la part des policiers. Ces derniers ont été déployés pour sécuriser les opérations de l’élection législative partielle de cette circonscription, rapporte radiookapi.net
Le bureau provincial de représentation de la CEI/Equateur, qui organise cette élection, ne peut prendre en charge que 105 policiers sur les plus de 300 déployés au territoire de Befale. Les autres doivent se débrouiller. Ces policiers se déchargent ainsi pour leur survie sur la population.
Le vice-gouverneur de province qui revient d’une mission dans la Tshuapa reconnaît cette situation. Pour Jean-Claude Baende, l’autorité locale n’a pas de moyens pour trouver une solution à cette situation. « Cette police a été envoyée à Befale sans moyens financiers conséquents pour faire face à leur subsistance quotidienne. La police se retourne maintenant contre la population pour sa subsistance. Cette situation n’est pas de la responsabilité directe du pouvoir provincial parce que c’est le gouvernement central qui organise les élections par l’intermédiaire de la commission électoral indépendante. On ne peut pas vouloir, d’une part, sécuriser les élections et, d’autre part, mettre la population dans l’insécurité. Nous avons envoyer un message officiel au ministère d’Etat à l’intérieur, et nous demandons que cette situation puisse être corrigée rapidement, pour que la population puisse retrouver sa quiétude. »
