Les habitants ne savent plus où donner de la tête face à la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires et autres produits manufacturés. Personne ne sait expliquer ce phénomène qui s’observe depuis quelques mois déjà. Cette situation n’arrange ni les paysans, qui viennent écouler leurs produits agricoles à Mbandaka, ni les ménagères de la place, note radiookapi.net
Les paysans cherchent à vendre leurs produits agricoles pour, ensuite, ramener dans leurs villages du savon, du sel, du pétrole, des pièces d’étoffe et d’autres produits manufacturés. Cependant, malgré l’importante quantité de leurs marchandises, ils rentrent à peine avec quelques produits manufacturés. Pour cause, les prix élevés de ces produits absorbent toutes les recettes. Par exemple, une pièce de wax anglais est passée de 8.000 à 12.000 FC (22 USD).
La plainte des paysans trouve écho chez les ménagères. Celles-ci sont obligées d’acheter un kilo de viande de porc se vend à 4.000 FC (7,2 USD), au lieu des 2.500 FC habituels. L’une d’elle témoigne. « J0ai planté du manioc derrière la maison pour la survie de la famille. 1 kilo de viande de porc revient à 4.000 FC. Combien est-ce que gagne par mois ? Nous éprouvons d’énormes difficultés. »
En réponse, les commerçants rejettent la responsabilité sur les agences de fret qui ne cessent d’augmenter le prix du transport. Selon le ministre provincial intérimaire de l’Economie, Joachim Agbokuma, un travail est entrain d’être fait au niveau du gouvernement provincial pour maîtriser la situation. C’est afin, dit-il, de protéger tant les opérateurs économiques que la population.