Cette formation a été assurée par la France. Les 37 techniciens des scènes de crime ont reçu mardi des brevets de formation en technique de gestion des scènes des crimes. Ils devront aider les magistrats à confronter les auteurs de crimes face aux preuves, rapporte radiookapi.net
Ces policiers ont appris des méthodes scientifiques de découvertes des traces et indices laissés sur les lieux des crimes. Ces indices permettent de retrouver les vrais auteurs des crimes. Les lauréats ont illustré sur une scène les nouvelles méthodes d’investigation fondées sur la recherche scientifique des indices laissés sur les lieux du crime, qu’il s’agisse d’empruntes digitales ou de tout autre trace pouvant permettre de remonter aux auteurs du crime.
Pour l’attaché de sécurité de l’ambassade de France en RDC, le travail de technicien de scène de crime conditionne la réussite des enquêtes de la police judiciaire. Pour le colonel Bernard Tomalak, il est donc nécessaire de travailler avec rigueur et méthode. Il a invité les lauréats à mettre leurs compétences au service de la population et de la justice congolaise. « Les 37 techniciens qui ont été formés aujourd’hui constituent le fer de lance de la police technique et scientifique de la police nationale congolaise. Tous je l’espère, auront à cœur de mettre à profit les connaissances acquises aujourd’hui, mais surtout à les développer dans l’avenir pour le profit de la police nationale, pour une bonne administration de la police au profit de la population. »
L’inspecteur général de la police a insisté sur le professionnalisme avec lequel cette police scientifique doit travailler. « J’accorde une importance tout à fait particulière à la recherche des preuves pour aider la justice à faire convenablement son travail. L’esprit du professionnalisme qui nous habite maintenant pour moderniser notre police exige la rigueur et la formation. Nous ne pouvons pas tâtonner dans notre métier. La police a beaucoup à faire et, si nous tâtonnons, nous allons sacrifier les victimes en les prenant pour des coupables, et en prenant les coupables pour des victimes. »
L’inspection générale de la police va mettre à la disposition de ces techniciens de scènes de crime deux véhicules pour mener à bien leur mission.