Le coordonnateur du programme Amani a ainsi réagi aux revendications du Pareco. Ce mouvement déclare suspendre sa participation à ce programme pour avoir été écarté, selon ses responsables, à des postes de responsabilité. Pour l’abbé Apollinaire Malu Malu, les choix proposés par les groupes armés ont été respectés. Le reste, ajoute-t-il, est l’affaire du chef de l’Etat, rapporte radiookapi.net
L’Abbé Apollinaire Malu Malu estime aussi que toute réclamation devrait se faire au sein de la Commission mixte Paix et Sécurité. « Ils doivent aussi respecter leur parole. Qu’on nous dise qu’il y a eu violation de l’acte d’engagement. A partir de là, nous pouvons commencer à discuter. Mais ce jeu de retrait, ce n’est pas ça qui va nous faire avancer. S’ils arrivent à nous convaincre qu’il y a eu violation de l’acte d’engagement, alors oui. Mais s’il n’y a pas eu violation de l’acte d’engagement, mais que le choix est porté sur telle ou telle personne, est-ce que cette querelle va nous aider à avancer ? Nous sommes là pour un objectif beaucoup plus important. Il s agit de la paix, de la sécurité des provinces où il y a un drame humain sans précédent. Plus de 1,3 millions de déplacés internes. Est-ce qu’on doit vivre comme ça ? Nous pensons que, maintenant, le travail de mise en œuvre va commencer. Nous sommes tous déterminés pour la paix. Allons de l’avant. Cessons de faire un pas en avant et deux pas en arrière. Ça ne sert à rien. »
Abbé Apollinaire Malu Malu, coordonnateur du programme Amani, était l’invité de Radio Okapi ce vendredi à 7h30.