Ces ex-combattants seraient évalués à plus de 400 personnes. Ils sont en instance de démobilisation, mais le processus traîne. Ce qui inquiète « Carrefour du Sankuru », une ONG oeuvrant dans le domaine de réinsertion socio-économique des personnes vulnérables, rapporte radiookapi.net
Ces Mai-Mai sont signalés à Kataka Kombe et à Lomela. Fin 2006, ces ex-combattants avaient déjà commencé à remettre les armes à l’administrateur du territoire. Mais, le coordonnateur de « Carrefour du Sankuru », Jean-Paul Dimandja affirme que le processus officiel de démobilisation n’a pas encore atteint ce groupe. Ce qui constitue, estime-t-il, une menace permanente et un danger réel pour la population de la contrée. « S’ils ne sont pas démobilisés, c’est une bombe à retardement qui reste dans le coin, et l’insurrection peut toujours éclater, ce qui pèserait lourd sur l’ensemble de la communauté », a averti la source. Pour éviter le pire, Jean-Paul Dimandja invite les autorités tant nationales, provinciales que territoriales à s’impliquer dans la réinsertion effective de ces ex-combattants.
Contactée, Innocente Bakanseka, coordonnatrice générale adjointe la Conader, a indiqué que le début du processus de démobilisation est d’abord l’apanage de l’armée avant l’implication de son institution. « La région militaire qui a la responsabilité des ex-combattants dans votre province, l’armée doit être en mesure de reconnaître ces gens là. Lorsqu’ils auront reçu le certificat de désarmement, le processus peut être repris par la Conader pour les accompagner dans la réinsertion. »rn rnPour sa part, Obedi Basira, commandant de la 5e région militaire dit n’avoir jamais été tenu informé de ce cas et demande aux responsables de cette ONG de lui fournir plus de détails dur ce dossier.