Concernant le différend qui oppose la Société nationale d’assurances (Sonas) à la Mission des Nations Unes au Congo (Monuc) sur son charroi automobile, l’administrateur délégué général de cette entreprise a déclaré qu’un accord a déjà trouvé entre les deux parties pour que la Monuc règle les comptes. Thèse que réfute le porte-parole adjoint de cette institution, signale radiookaoi.net
Selon Modeste Bahati Lukuebo, l’affaire serait déjà réglée et la Sonas n’attendrait plus que le virement bancaire soit effectué. «Je voudrais vous dire que la Monuc a finalement accepté d’assurer ses véhicules par le biais de la Sonas. Elle nous a transmis la liste de 4 495 véhicules, ce qui représente une prime de 2 millions 721 mille 105 dollars américains. Donc, nous pouvons dire que nous avons trouvé un terrain d’entente, nous attendons que le virement soit fait à notre compte pour qu’à notre tour, nous puissions verser une bonne partie de cet argent auprès du réassureur AEG, qui est une compagnie américaine dont une représentation se trouve en Afrique du sud», a affirmé à ce propos l’administrateur délégué général de la Sonas.
rnCependant, si la Monuc reconnaît l’existence des contacts établis avec la société nationale d’assurances, elle réfute l’allégation de Modeste Bahati. Selon le porte-parole adjoint de la Mission des Nations Unies au Congo, aucune décision n’a encore été prise sur ce dossier. «Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu récemment un échange de correspondances entre les deux institutions. Mais, contrairement à ce que cette société affirme, il n’est pas vrai que la Monuc à l’heure qu’il est, a pris de décision», a rétorqué Jean Tobie. Pour le porte-parole adjoint de la Monuc, les deux parties sont en discussion. Il est étonnant qu’à ce stade, une partie fasse des pressions sur l’autre en cette période où la RDC et ses habitants sont focalisés par les élections, a-t-il indiqué, soulignant qu’il s’agit là d’une attitude de diversion.