Processus électoral: la CEI s’inquiète, l’Assemblée nationale s’explique

Le premier vice-président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a exprimé mercredi l’inquiétude de son institution face au retard du dépôt de la loi électorale à la présidence de la République. Ce qui, selon Norbert Basengezi Katintima, , risquerait de tirer les choses au-delà du 30 juin. Le rapporteur de l’Assemblée nationale de son côté, justifie ce retard à radiookapi.net

Selon Raphaël Luhulu, c’est la nécessité du toilettage du texte ainsi que le dossier Minembwe et Bunyakiri soulevé par le RCD/Goma qui expliquent le retard enregistré dans le dépôt de la loi électorale à la présidence de la République.

«Nous avions pris notre responsabilité. Il fallait toiletter le texte, discuter pour voir avec la Commission électorale indépendante la question posée par le RCD/Goma en rapport avec Minembwe et Bunyakiri», a expliqué le rapporteur de l’Assemblée nationale.

Pour Raphaël Luhulu, il n’était pas question de banaliser ce problème. En plus, certains éléments de réponses sur lesquelles le parlement devait se prononcer devaient être fournis par la Commission électorale indépendante elle-même, a-t-il relevé. C’était le cas du problème relatif au nombre de sièges et à la délimitation de circonscriptions électorales.

Toutes ces questions ont dû être abordées au cours de plusieurs séances de travail auxquelles était convié le bureau de la CEI. La dernière séance s’est tenue le samedi 25 février dernier, jusqu’à à 22 heures 20, a révélé à ce propos le rapporteur de l’Assemblée nationale.