L’ONG Action contre l’impunité pour les droits humains (Acidh) exige que ces militaires présumés coupables soient traduits en justice. C’est ce que révèle son communiqué du 14 février 2006 remis à radiookapi.net. Acidh rappelle que 12 officiers et sous-officiers des FARDC suspects sont en liberté à travers la province du Katanga.
Hubert Tshiswaka, directeur exécutif de Acidh, explique que son ONG a reçu trois des 12 personnes citées. Les trois présumés ont donné six autres noms. Parmi ces noms, figurent celui de la personne qui a exécuté 4 élèves sur la route Pweto-Kilwa, celui de la personne qui a pillé la maison de l’abbé Sampo ainsi que celui de l’assassin d’une douzaine de personnes à Sensele, affirme-t-il.
Il soutient aussi qu’un mémo a été fait à l’intention de l’officier supérieur de la justice militaire de Lubumbashi. L’ONG exige que toutes ces personnes soient entendues. « Si ces personnes sont réellement auteurs de ces crimes dont on parle, il faut qu’elles soient sanctionnées», conclut-il.
Pour sa part, l’auditorat supérieur affirme avoir transmis la requête à l’état-major de la 6e région militaire. Cependant, un officier de cette région militaire contacté par radiookapi.net reconnaît avoir vu le communiqué de Acidh et non la requête de l’auditorat militaire.