Ces femmes sont venues de Lubumbashi, de Kolwezi et d’autres contrées du Katanga. Elles ont suivi leurs époux au centre de brassage de Kamina. Mais ici, ces familles vivent dans des conditions très difficiles. Elles n’ont ni abri, ni nourriture et aucune structure n’est prévue pour leur prise en charge, constate radiookapi.net
Selon le commandant du centre de brassage de Kamina, ces femmes sont accompagnées de leurs enfants. Le colonel Mona Kongolo indique que le mess des officiers qui sert d’abri à ces familles est archicomble. Une trentaine d’entre elles passe la nuit à la belle étoile.
Pour survivre, ces femmes vendent du charbon ou des cacahuètes. Les enfants ne vont pas à l’école, faute de moyens financiers. Le programme de brassage ne prévoit pas la prise en charge des familles des soldats, affirme le colonel Mona.
Le commandant chargé des œuvres sociales précise que la solde des soldats en formation est payée dans leurs unités de provenance. En clair, les épouses de ces militaires doivent la percevoir au niveau des unités pendant la durée de la formation de leurs maris. En principe, ces derniers doivent passer 45 jours au centre de brassage.