Le nombre de cas de viol a sensiblement augmenté ces derniers trois mois à Tshikapa, constatent les autorités de la ville. Parmi les victimes figurent des vieilles femmes. Aussi, le maire de la ville préconise-t-il la mise sur pied d’une coordination des ONG en vue d’une prise en charge efficace des victimes, rapporte radiookapi.net
Le cas récent de viol remonte à la semaine dernière. Deux jeunes filles d’une même famille ont été violées par des inconnus dans la commune de Bipumba II. Il y a quelques semaines, deux vieilles femmes de plus de 70 ans ont connu le même drame. L’une d’elles en était à sa deuxième épreuve.
Il serait difficile pour l’instant d’avoir le nombre exact de victimes de ces violences sexuelles faute de données statistiques, souligne le maire de la ville. Albert Mutombo situe le problème au niveau de la prise en charge des victimes. Les structures existantes travaillent d’une façon indépendante et dispersée. Elles disent n’avoir reçu aucun appui pour la prise en charge gratuite des victimes.
Pour lutter efficacement contre ces violences, la mairie compte mettre sur pied un comité des associations impliquées dans ce combat. Ce comité sera coordonné par une ONG crédible et reconnue par toutes les parties. Une telle organisation permettra d’améliorer la prise en charge sur les plans médical, juridique et psycho-social.
