Des sources proches de ce lieu carcéral indiquent que de nombreux prisonniers meurent de faim dans la promiscuité et le dénuement total, rapporte radiookapi.net
Les conditions de vie des prisonniers laissent à désirer. La ration alimentaire est irrégulière, voire sporadique. Conséquence: certains prisonniers se transforment en demandeurs d’aumônes dans les églises de la ville, d’autres encore s’adonnent aux travaux ménagers chez des particuliers.
rnPar ailleurs, ces détenus ne bénéficient d’aucun soin de santé. Ainsi, les prisonniers malades sont abandonnés à leur triste sort. Souvent, ils sont conduits à l’hôpital général dans un état critique. Généralement, ils y succombent. Selon le gestionnaire de cette institution hospitalière, 4 sur 10 détenus meurent chaque mois. Le plus souvent, leurs corps traînent trois à quatre mois avant d’être inhumés.
Ce n’est pas tout. La prison centrale n’a pratiquement plus de lits. La plupart des prisonniers dorment à même le sol, sur une natte de fortune fabriquée par eux-mêmes. En plus, ces pénitenciers vivent dans la promiscuité, à la merci de certaines maladies contagieuses.