Le manque de matériel professionnel et de motivation ainsi que le nombre réduit du personnel justifient les violations fréquentes du parc par les braconniers. L’espèce Okapi, unique au monde, est la plus visée dans ce pillage, précise le conservateur du parc de Maiko, station de Lubutu, à radiookapi.net
Emile Emmanuel Ngoy confirme le manque du matériel professionnel pour assurer la surveillance du parc. Les gardiens n’ont pas de fusils pour se défendre contre les braconniers et les bêtes sauvages. «Le parc est très vaste. Il mesure un million d’hectares. Il faut qu’on augmente l’effectif de gardiens et qu’on donne les rations de patrouille pour éviter toute corruption des gardiens », déclare-t-il.
M. Ngoy annonce par ailleurs l’abattage récent de quatre Okapi à Mundu par des braconniers. Pour mettre fin à la pratique d’extermination de cette espèce rare, le service de conservation du parc vient d’y installer un poste avec un nombre réduit de gardiens, conclut-il.