Le député Christophe Lutundula a expliqué jeudi 20 octobre les principales options de ce projet à une centaine de fidèles du centre d’information et animation missionnaire de la paroisse Saint Raphaël de Limete à Kinshasa, rapporte radiookapi.net
Parmi ces options, le député parle premièrement du régime politique. Le projet prévoit un chef de l’Etat qui aura un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois, un premier ministre à la tête du gouvernement qui sera responsable devant l’Assemblée nationale. Celle-ci, a-t-il poursuivi, peut être dissoute par le président de la République en cas de conflit avec le gouvernement pour que le peuple tranche.
S’agissant de la forme de l’Etat, l’honorable Lutundula a dit que «le pays était dans la voie vers le fédéralisme, mais un fédéralisme progressif et rationalisé. En clair, a-t-il expliqué, nous aurons 25 provinces autonomes plus la ville de Kinshasa, ce qui fera 26 provinces. Les provinces auront des compétences qu’elles vont exercer à titre exclusif et concurremment avec le pouvoir central». Il a indiqué aussi que la parité homme-femme est constitutionalisée. Concernant enfin la nationalité, elle sera unique, c’est-à-dire que les Congolais de l’étranger qui ont une double nationalité seront exclus. Il a toutefois précisé que cette question sera débattue dans l’avenir.
Par ailleurs, selon l’article 220 de ce projet de constitution, le mandat du président de la République, la forme républicaine de l’Etat, l’indépendance de la justice… ne seront pas révisés, a-t-il dit.
Bref, pour le député, ce projet de constitution constitue une synthèse de tous les textes antérieurs, de la constitution de Luluabourg en 1964 à celle de la Conférence nationale souveraine.
A ce sujet, la CEI (Commission Electorale Indépendante) fixe la campagne du référendum constitutionnel du 2 au 16 décembre prochain. Tandis que le référendum lui- même est prévu le 18 du même mois.