Il n’ y a pas eu reprise des cours dans les écoles publiques de
l’enseignement primaire, secondaire et professionnel de la ville de Kinshasa. Les
enseignants de ce secteur, membres des syndicats SYECO et SYNECAT, ont plutôt préféré
prendre part à une assemblée générale pour débattre du rapport des résultats des
négociations avec le gouvernement, a constaté radiookapi.net
Les écoles de la capitale du
secteur sont ainsi restées fermées contrairement à la déclaration faite le week-end par un
rapporteur des syndicats. Le rendez-vous a été pris à la paroisse Notre Dame du Congo, dans
la commune de Lingwala. Près de cinq mille enseignants ont répondu à l’appel de l’assemblée
générale.
L’ordre du jour avait prévu, entre autres, le débat sur le barème proposé
par le gouvernement lors de ces négociations. Le rapport présenté à cet effet a été jugé
très flou quant à cette proposition. En effet, le gouvernement débloqué une enveloppe
globale de cinq milliards de francs congolais pour tous les enseignants du pays. De ce
montant, le moins gradé de l’EPSP (huissier) toucherait l’équivalent de 40 dollars
américains.
Les discussions devaient continuer jusque dans l’après-midi. Dans
l’ensemble, les enseignants sont restés catégoriques. Ils s’en tiennent au barème négocié à
Mbudi : 208 dollars pour le moins gradé et 2080, pour le plus gradé.
Le syndicat des
enseignants du Congo (SYECO) et le Syndicat national des enseignants des écoles
conventionnées catholiques (SYNECAT) sont les principaux mouvements syndicaux de
l’enseignement public.