Ces générateurs ont disparu depuis une semaine. La Commission
Electorale Indépendante (CEI) met en cause la police nationale congolaise. Mais celle-ci
nie toute implication dans cette affaire. Elle affirme avoir normalement convoyé le matériel
jusqu’à Tchomia. A ce jour, aucune trace des biens disparus n’a été repérée, note
radiookapi.net
La CEI/Bunia affirme que les huit groupes électrogènes étaient bel
et bien dans le lot du matériel électoral convoyé par la police nationale dans les
différents centres de Kasenyi et de Tchomia. Selon Ukunia Ujinga, responsable de la
CEI/Bunia, le matériel a été chargé dans un camion en présence d’un agent de la CEI et de la
police. « A Tchomia, notre agent a demandé à la police de décharger le véhicule le même
jour. La police a refusé. Le lendemain, l’agent a constaté la disparition des huit
générateurs. C’est la police qui est concernée dans ce dossier», explique M.
Ukunia
De son côté, la police affirme n’avoir pas été associée au chargement du
matériel. Elle a convoyé ce matériel sans problème jusqu’à la destination, d’après le major
Salomon Ilomba, chargé de la coordination de la police intégrée de l’Ituri. «Ils sont
arrivés à Tchomia la nuit. Tout au long du parcours, tout le monde était d’accord qu’il n’y
avait aucune disparition… Le matin, après le déchargement, on a constaté que huit
générateurs manquaient», indique-t-il.
A Bunia, la CEI vient de saisir le
parquet pour établir les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire. Entre
temps, les six policiers et l’agent de la CEI qui avaient convoyé le matériel sont détenus
depuis cinq jours à la police nationale pour raison d’enquête.