Ces
éléments de la 39e Brigade du Camp Bokala sont regroupés à l’aéroport depuis près de trois
semaines. Ils sont toujours dans l’attente d’un voyage à destination des centres de brassage
du Katanga, constate radiookapi.net. Mais les conditions de vie deviennent chaque jour plus
difficiles pour eux et pour leurs familles.
Certains de ces hommes de troupes ont
été obligés d’évacuer le camp Bokala à la suite des pillages de juillet dernier. A ces
derniers, il faut ajouter des éléments de l’état-major de la 39e brigade. Ils ont été tous
regroupés à l’aéroport. Les jours passent. L’avion annoncé par la hiérarchie militaire tarde
à venir.
Les conditions de vie de ces militaires ainsi que de leurs familles
deviennent intenables. Officiers et hommes de troupes vivent sous des tentes de fortune
dressées à côté de l’aéroport sur une surface d’environ 100 m2. Ces abris ne les protègent
plus contre les intempéries. Déjà, des cas de maladies respiratoires et d’origine hydrique
sont enregistrés parmi les enfants. Pire, il n’y a pas de médicaments pour les soigner,
indique l’officier chargé de la logistique.
L’état-major de la 3e région militaire
assiste impuissant à cette situation.