Les jeunes filles sont les premières victimes de ce comportement. Elles sont abusées aussi
bien par leurs familles que par des hommes en uniforme. Le Fonds des Nations Unies pour la
population (FNUAP) se propose de lutter contre ce fléau. Ceci, dans le cadre d’un séminaire
de formation des pères éducateurs à l’intention des jeunes. Ces pères éducateurs vont
assurer une éducation ou une formation de proximité pour sensibiliser les jeunes à ce
phénomène, indique radiookapi.net
A Mbuji-Mayi ou dans le Sankuru, les violences
sexuelles faites aux femmes ont augmenté depuis la fin de la guerre. Au chef-lieu du
Kasaï-Oriental, les principales victimes sont les jeunes filles. Selon certains
professionnels de santé et ONG de défense des droits de l’homme, ces violences sont le fait
aussi bien des hommes en uniforme que des civils. «La violence est beaucoup plus
remarquée chez les mineures de 10 à 12 ans. Elles sont victimes de la part des jeunes
gens», affirme un professionnel de santé.
Face à cette situation, le FNUAP entend
sensibiliser les femmes sur les risques de ces violences sexuelles. Il s’agit notamment de
grossesses non désirées, de maladies sexuellement transmissibles ou du Vih/sida.
Le
chef d’antenne du FNUAP/Kasaï-Oriental affirme que son institution manque des données pour
aider les filles victimes des violences sexuelles. C’est pourquoi le FNUAP organise une
session de formation des formateurs pour sensibiliser les jeunes sur ce
phénomène.