Le bureau
de la Commission électorale indépendante (CEI) défend ce vendredi sa requête sur la
prolongation de la transition devant les parlementaires. Ce texte propose le référendum
constitutionnel au 27 novembre prochain, tandis que les élections à tous pourraient se tenir
les 20 et 21 mars 2006. En cas de deuxième tour, l’élection présidentielle aurait lieu en
mai 2006.
Le calendrier électoral proposé prévoit la fin de la répartition du
matériel électoral dans les 40 000 bureaux de vote au10 novembre 2005. Mais avant cela, la
campagne pour le référendum constitutionnel aura débuté. Le 27 novembre, le peuple vote la
constitution. Par contre, le calendrier ne prévoit pas son rejet.
La CEI pense que
la loi électorale sera disponible à la mi-décembre 2005. Ce qui ouvrira la voie à la
deuxième étape: les élections à tous les niveaux : les élections locales ou provinciales,
les législatives et la présidentielle. Les candidatures seront connues au plus tard le 17
janvier 2006. Le mois de février suivant sera consacré à la campagne électorale. Le peuple
ira aux urnes les 20 et 21 mars. Après 55 jours, ce sera la proclamation des
résultats.
Au cas où l’élection présidentielle serait à deux tours, elle aurait lieu
au mois de mai 2006. Ce vote sera combiné avec l’élection des sénateurs choisis par les
assemblées provinciales.
Avec son calendrier détaillé qui se termine à la mi-mai, la
CEI demande une prolongation de 12 mois. C’est sur cette nouvelle proposition que les
parlementaires se prononceront.