C’est la
réponse du président de la Commission électorale indépendante dans un point de presse hier
dimanche à la demande de démission formulée par l’UDPS. Le parti de Etienne Tshisekedi
exprime beaucoup de doute quant au choix du matériel électoral et à la réussite des
opérations électorales. L’abbé Malu Malu estime que sa démission dépend de la Cour suprême
de Justice et non des partis politiques, rapporte radiookapi. net Le président de la CEI
donnait hier des éclaircissements sur le report de la date du test de recrutement du
personnel chargé d’identification et de l’enrôlement des électeurs.
«La
critique est permise mais il n’appartient pas aux partis politiques de demander la démission
du président de la CEI», a souligné l’abbé Malu Malu. Seule, la Cour suprême peut
décider du sort de la CEI, a-t-il ajouté.
Concernant le choix porté sur Ztes pour la
livraison du matériel électoral, l’abbé Malu Malu a rappelé que ce choix a été fait après
rapport des experts nationaux et internationaux. Les entreprises dont les candidatures ont
été rejetées n’ont fait aucune contestation, a encore dit le président de la CEI. Tout comme
il a rejeté les allégations de favoritisme dans le recrutement du personnel. « La
procédure est connue, l’appel a été lancé à toutes les candidatures. Les tests de
recrutement sont organisés. Ils seront corrigés dans l’anonymat. Le favoritisme n’est pas
possible avec plus de 20 000 postes à pourvoir», a-t-il argumenté.
Enfin l’abbé a
annoncé que la publication du calendrier d’actions de la CEI dépendait de la réponse du
parlement à la requête de son institution.
Par ailleurs, des tests de recrutement ont
tout de même eu lieu hier dimanche pour la province du Bas Congo.